naviguer vers la page d'accueil
HUGO PRATT
Quelques dates pour présenter l’auteur :
1927
Le 15 juin de cette année naît Hugo Pratt à Rimini, en Italie.
1945
Après avoir travaillé pendant quatre ans avec son père au sein de la police coloniale éthiopienne, et
avoir été contraint d’intégrer la Police maritime du Reich qu’il réussira à quitter au bout d’un an,
Hugo Pratt débute sa carrière de dessinateur dans une revue créée par Mario Faustinelli, nommée
Albo Uragano puis rebaptisée Asso di Picche.
1959
Hugo Pratt commence peu à peu à écrire des scénarios (comme Anne de la Jungle), après s’être
entièrement consacré au dessin pendant plusieurs années : il a déjà réalisé plusieurs milliers de
planches (Jungleman, Ticonderoga…). Il est aussi l’auteur de bandes dessinées pour
enfants publiées dans le journal Corriere dei Piccoli.
1967
Hugo Pratt fait paraître ses premières planches de La
Ballade de la Mer Salée dans la revue Sgt.Kirk, fondée avec Florenzo Ivaldi.
1970
Pratt rejoint la rédaction de Pif et décide de faire de Corto Maltese,
personnage –non principal- de La Ballade de la Mer Salée, le héros d’une série de bandes
dessinées. Le succès qu’il connaît alors en France l’incite à s’installer à Paris.
1983
Paraît ensuite Un été indien, puis Scorpion du désert, et
beaucoup d’autres albums encore… On remarquera que le style de dessin de Pratt a énormément évolué au
fur et à mesure de sa carrière : très ‘chargé’ au début, il devient de plus en plus ‘lisible’ dans
des albums comme Les celtiques (paru en 1972). Parallèlement, Pratt décide, dans Mû par
exemple, de privilégier le texte et l’intrigue au dessin… Bref, tous ses albums sont différents et
méritent d’être lus et relus, car de petits détails, comme les expressions que l’auteur donne aux
visages des personnages –une touche d’ironie ou de moquerie que l’on peut lire dans les sourires de
Corto par exemple- subjugueront le lecteur à chaque lecture.
1995
Hugo Pratt décède près de Lausanne, à la suite
d’un cancer de l’intestin.
En résumé :
«…formidable narrateur avant d’être dessinateur […] compréhensible par tous malgré sa
grande culture où affleurent les références littéraires, mythologiques, ethnographiques.... un artiste
complexe…» extrait de l’hommage que Umberto Eco a rendu à Hugo Pratt l’année de sa mort.