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MON HISTOIRE.



Je suis né le 26 juin 1996, aux Haras des Aulnes. Je suis resté avec Mamman jusqu'à l'âge de trois ans. J'ai alors fait mon premier voyage.Objectif : le débourrage

Mais en une semaine j'ai réussi à désespérer le dresseur et j'ai ainsi gagné un an de liberté. A quatre ans, on retente le coup, mais sans plus de succès : j'accepte bien la selle, mais je suis tellement sur l'oeil que les grands projets d'avenir que mes naisseurs avaient pour moi s'effondrent. Dommage, Papa et Mamman auraient dû faire de moi un champion de saut d'obstacles. Je reviens au haras avec une réputation de cancre peureux déjà bien établie.
le dresseur et moi
Le dresseur me monte...je suis encore tout jeune.


Cependant je suis très souple, entre de bonnes mains, je pourrais faire un excellent cheval de dressage. De toute façon je suis tellement peureux qu'il est hors de question que je fasse de la balade ou de l'obstacle en concours.Finalement un jour, se présentent deux personnes qui veulent un cheval pour elles et non pour des enfants, comme c'est habituellement le cas. Et là, c'est le coup de foudre (pour eux!). Je suis tellement beau et adorable que, malgré ma mauvaise réputation, qu'ils décident de m'emmener. Ils veulent relever le défi de faire de moi "quelqu'un".

C'est ainsi que je suis arrivé aux Fontaines...Et là; c'est la vie d'pacha : la patronne connaît la les méthodes douces et Pat Parelli Elle fait attention, à ce que je m'adapte bien, à ce que je ne subisse aucun stress et aucune violence. Pendant un an, j'en fait pas une ramée! J'ai revu une fois mes naisseurs, ils se sont directement exclamés :" Mais vous l'avez transformé en vache". En effet, entre la bonne herbe bien riche et l'inactivité, j'ai pris cinquante kilos en trois mois.

patronne ou moi Il fallait me remettre sur le droit chemin. La patronne a pris quelques leçons, pour durcir ses méthodes. Elle me travaille tous les jours quand le temps le permet, dans un rond de longe, ou bien elle me monte. Et à cette époque est arrivé un bourreau de travail qui s'est d'abord mis en tête de me faire galoper aux deux pieds (je ne voulais pas galoper à gauche), puis de me réveiller parce que je manque d'impulsion. Avec lui j'ai découvert un truc qui m'enthousiasme : l'obstacle, renouant ainsi avec mes racines. Les séances avec lui sont très fatiguantes pour un flemmard comme moi, je reviens souvent complètement essoufflé et couvert de sueur. Arrive aussi une cavalière, de bon niveau, mais qui heureusement ne me fait travailler qu'au pas.

En quelques mois je me suis métamorphosé : je suis redevenu un cheval, rondouillard certes, mais un cheval. A présent, je progresse. En extérieur, je ne suis pas fiable, lunatique disons. Un jour charmant, un jour faisant un scandale pour une grenouille sautant dans une flaque. Je commence tout juste l'obstacle, et les séances sont rares, il faut l'avouer; mais en tout cas ce n'est pas aussi inaccessible que mes naisseurs le craignaient. En dressage , je fais pas mal de choses, tout compte fait, bien que je manque toujours d'impulsion . Heureusement la patronne essaie de m'aider en me faisant travailler.


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