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Les bagnes



-Histoire :

Vers 1850 avec l'objectif de développer la Guyane et d'éliminer les délinquants de France, le gouvernement français se mit à réorganiser le système pénitencier.
Deux mesures principales furent mises en places.
La première a été d'implanter en Guyane de nouveaux bagnes. Le principal était celui de Saint Laurent du Maroni, celui par lequel la majorité des prisonniers ont débarquées en Guyane.
La seconde mesure fut l'institution de la double peine, c'est-à-dire que chaque prisonnier devait rester en Guyane durant un temps identique à celui de sa condamnation.
Au bagne la vie des prisonniers était infernale. L'espérance de vie n'y était que de 1 à 2 ans.
En effet la dureté du travail, la mal nutrition, les conditions climatiques et de détentions, le manque d'hygiène, les parasites, favorisaient le développement des maladies qui causaient des ravages chez les prisonniers. Les épidémies de fièvres jaunes, paludismes, lèpres, tuberculoses étaient courantes.

Cellules individuelles du bagne de Saint Lauren du Maroni

Cellules individuelles du bagne de Saint Laurent du Maroni


C'est pour cela qu'en 1938 sous la dénonciation d'Albert CAMUS (célèbre journaliste français) et par le travail humanitaire qu'effectua sur place l'Armée du Salut le gouvernement décida d'interrompre les exportations de prisonniers sur le territoire Guyanais. Il finira enfin par prendre la décision en 1946 de fermer définitivement les bagnes de Guyane et de rapatrier les condamnés vers la métropole. Le dernier convoi quittera la Guyane en1953.


-Quelques chiffres :

Entre 1852 et 1953 environ 70000 prisonniers sont passés dans les bagnes de Guyane.
Ces prisonniers étaient répartis en 4 catégories :
          – les Déportés, prisonniers politiques.
          – les Transportés, prisonniers de droits communs.
          – les Relégués, prisonniers récidivistes.
          – les Libérés, prisonniers exécutant leur temps de doublage.



Porte d´entrée du bagne

Porte d'entrée du bagne



Un vrai mouroir que ce bagne. Une guillotine qui abattait lentement mais sûrement son couperet. La justice de l'époque envoyait sans discernement à une mort certaine, des petits délinquants condamnés pour cambriolage, attentats à la pudeur, et autres méfaits qui ne justifiaient pas un tel tord.

Ce bagne a sali la Guyane.


Léproserie de l'Acarouany




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